Analyse des prelevements GIEPS : comprendre et agir en 2023

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Le prélèvement GIEPS : définition et contexte

Origine et objectifs du prélèvement GIEPS

Le prélèvement GIEPS s'inscrit dans un contexte économique complexe. L'Inspection générale des finances (IGF) a mené une analyse approfondie des prévisions de recettes des prélèvements obligatoires pour 2023. Cette étude révèle un écart de prévision des recettes de 21 milliards d'euros selon le PLFG 2023. Il est à noter que 80 % de cet écart provient de facteurs extérieurs.

Face à cette situation, l'IGF a formulé des recommandations visant à améliorer les méthodes de prévision et à renforcer la communication sur les écarts constatés. Ces mesures ont pour but d'optimiser la gestion des finances publiques et de réduire le déficit, estimé à 5,5 % du PIB en mars 2024.

Impact sur les collectivités territoriales et la fonction publique

Les collectivités territoriales et la fonction publique sont particulièrement concernées par le prélèvement GIEPS. La Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) fait face à un déficit de 2,5 milliards d'euros fin 2023. Ses capitaux propres atteignent -9 milliards d'euros, avec un besoin de trésorerie dépassant parfois 10 milliards d'euros.

Malgré ces difficultés, les dépenses d'équipement des collectivités territoriales s'élèvent à 54 milliards d'euros en 2022. L'État a cofinancé près de 10 milliards d'euros cette même année pour soutenir les collectivités. Dans le domaine de la formation, on observe une augmentation significative des entrées en apprentissage, passant de 321 000 en 2018 à 837 000 en 2022, soit une hausse de 160 %.

La fonction publique fait également face à des défis, notamment en termes d'absences pour santé. En 2022, on comptabilise 14,5 jours d'absence par agent, contre 11,7 jours dans le secteur privé. Pour soutenir l'emploi et la formation, la dépense nationale pour la formation professionnelle a augmenté de 51 % depuis 2020, atteignant 32 milliards d'euros en 2022. Un budget de 7,8 milliards d'euros est prévu pour les dispositifs de soutien à l'emploi en 2024.

Les enjeux économiques liés aux prélèvements GIEPS

Influence sur le déficit public et les prévisions de recettes

L'Inspection générale des finances (IGF) a mené une analyse approfondie des prévisions de recettes des prélèvements obligatoires pour 2023. Cette étude révèle une dégradation du déficit public de 0,6 point de PIB, estimé à 5,5 % du PIB en mars 2024. Le Projet de loi de finances pour 2023 (PLFG 2023) indique un écart de prévision des recettes de 21 milliards d'euros, dont 80 % sont attribués à des facteurs extérieurs. Face à ces constats, l'IGF préconise d'améliorer les méthodes de prévision et de communiquer plus clairement sur les écarts observés.

Répercussions sur le PIB et la trésorerie des collectivités

Les prélèvements GIEPS ont des répercussions significatives sur le PIB et la trésorerie des collectivités territoriales. La Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) affiche un déficit de 2,5 milliards d'euros fin 2023, avec des capitaux propres à -9 milliards d'euros. Cette situation engendre un besoin de trésorerie dépassant 10 milliards d'euros certains jours. Malgré ces difficultés, les dépenses d'équipement des collectivités territoriales s'élèvent à 54 milliards d'euros en 2022, avec un cofinancement de l'État de près de 10 milliards d'euros. Ces chiffres soulignent l'importance des prélèvements GIEPS dans l'équilibre financier des collectivités et leur impact sur le PIB national.

Mesures et dispositifs associés aux prélèvements GIEPS

Formation professionnelle et apprentissage : quels changements ?

La formation professionnelle et l'apprentissage ont connu des évolutions significatives ces dernières années. Les entrées en apprentissage ont augmenté de 160 % entre 2018 et 2022, passant de 321 000 à 837 000. Cette hausse spectaculaire témoigne de l'attrait croissant pour cette voie de formation.

Parallèlement, la dépense nationale pour la formation professionnelle a connu une progression marquée. Elle a augmenté de 51 % depuis 2020, atteignant 32 milliards d'euros en 2022. Cette hausse illustre l'engagement des pouvoirs publics et des entreprises dans le développement des compétences de la main-d'œuvre.

Les dispositifs de soutien à l'emploi dans le contexte du GIEPS

Les dispositifs de soutien à l'emploi jouent un rôle essentiel dans le cadre des prélèvements GIEPS. Pour l'année 2024, un budget de 7,8 milliards d'euros est prévu pour financer ces mesures. Ce montant conséquent vise à favoriser l'insertion professionnelle et à soutenir l'emploi dans un contexte économique parfois incertain.

Il est à noter que les absences pour santé représentent un enjeu majeur. Dans la fonction publique, on compte en moyenne 14,5 jours d'absence par agent en 2022, contre 11,7 jours dans le secteur privé. Cette différence souligne l'importance d'adapter les dispositifs de soutien à l'emploi aux spécificités de chaque secteur.

Les collectivités territoriales jouent également un rôle clé dans le soutien à l'emploi local. En 2022, leurs dépenses d'équipement se sont élevées à 54 milliards d'euros. L'État a contribué à hauteur de près de 10 milliards d'euros la même année pour cofinancer ces investissements, démontrant ainsi une collaboration étroite entre les différents échelons administratifs.

Comment agir face aux prélèvements GIEPS en 2023

Face aux défis économiques actuels, il est essentiel de comprendre et d'agir efficacement concernant les prélèvements GIEPS en 2023. L'analyse de l'Inspection générale des finances (IGF) révèle un écart de prévision des recettes de 21 milliards d'euros selon le PLFG 2023, avec une dégradation du déficit public estimée à 5,5 % du PIB en mars 2024. Pour faire face à cette situation, les collectivités territoriales et les organismes publics doivent adopter des stratégies adaptées.

Stratégies pour optimiser les dépenses d'équipement

Les dépenses d'équipement des collectivités territoriales s'élèvent à 54 milliards d'euros en 2022. Pour optimiser ces dépenses, il est judicieux de :

– Prioriser les investissements essentiels

– Rechercher des sources de financement alternatives

– Collaborer avec l'État pour bénéficier des cofinancements, qui ont atteint près de 10 milliards d'euros en 2022

– Exploiter les opportunités offertes par l'apprentissage, dont les entrées ont augmenté de 160 % entre 2018 et 2022

Gestion des absences pour santé et impact sur les prélèvements

Les absences pour santé représentent 14,5 jours par agent dans la fonction publique en 2022, contre 11,7 jours dans le secteur privé. Pour minimiser l'impact sur les prélèvements GIEPS :

– Mettre en place des programmes de prévention et de bien-être au travail

– Optimiser la gestion des ressources humaines

– Utiliser efficacement le budget de 7,8 milliards d'euros alloué aux dispositifs de soutien à l'emploi en 2024

– Tirer parti de l'augmentation de 51 % de la dépense nationale pour la formation professionnelle depuis 2020

En adoptant ces stratégies, les collectivités et organismes publics peuvent mieux gérer les prélèvements GIEPS et contribuer à l'amélioration de la situation financière globale.